Le cytomégalovirus, un virus herpétique commun, reste dans l’organisme toute la vie après une infection. Chez les personnes en bonne santé, elle est généralement maîtrisée, mais elle peut être dangereuse si le système immunitaire est faible ou présente un risque pendant la grossesse. Les scientifiques ont notamment mis au point une méthode analytique qui permet de détecter très précisément une prédiction infections virales en se basant sur la réponse immunitaire. À l’avenir, la méthode pourrait aider à identifier la lacune et le risque en matière de protection à un stade précoce et à rendre les transplantations plus sûres. En tout, qu’il s’agisse du coronavirus, de la dengue, d’une hépatite virale, de la grippe aviaire, du VIH ou de nouvelles épidémies source de pandémie dues par des agents pathogènes, les institutions médicales se doivent d’effectuer des études sur le risque et la transmission de tout type de maladies émergentes. Que ce soit en Afrique, Europe, Asie ou Amérique, c’est-à-dire dans tout autre pays touché par un puissant virus comme le coronavirus, les patients doivent impérativement bénéficier de traitements adéquats pour renforcer leur système immunitaire.
Le cytomégalovirus humain : une infection à vie
Le cytomégalovirus humain (CMV) fait partie des maladies infectieuses répandu dans le monde entier, et par exemple en Allemagne, la majorité des adultes sont porteurs de cette maladie virale. En effet, le virus peut facilement se cacher dans le corps pour le reste de la vie après l’infection. En règle générale, elle ne se fait pas sentir mais lorsque le système immunitaire est affaibli, par exemple après une transplantation, ou lorsque des enfants à naître sont infectés dans l’utérus, cela peut entraîner un effet de cascade pour endommager un large éventail d’organes, y compris le système nerveux. Afin de prévenir les dommages, il est donc important de savoir si une réponse immunitaire appropriée au virus est présente.
Il faut souligner que ce type de comportement n’est pas exclusif au CMV, car plusieurs virus se révèlent capables de contourner les défenses immunitaires d’un hôte dès lors que celui-ci est infecté. En outre, un virus peut se réfugier dans un sanctuaire comme le cerveau, où les défenses immunitaires patrouillent moins fréquemment avant de se diriger vers les cellules cibles. La période entre l’infection et la transmission du virus peut donc être relativement longue et la maladie ne pourra donc être détecté que lorsque les symptômes se déclarent. La réponse face aux infections peuvent également différer selon les patients, car certains peuvent développer une immunitaire unique qui peut, dans de rares cas, bloquer définitivement la prolifération du virus.
Les virus agissent sur le système immunitaire
La manière dont le système immunitaire réagit aux virus est un sujet qui a été longuement étudié au sein de la recherche scientifique afin découvrir un traitement efficace. D’après les médecins, la prolifération et le risque des cytomégalovirus sont limités, en particulier par les cellules T chez les personnes en bonne santé. Des milliards de cellules T différentes patrouillent dans notre corps et chacun d’entre eux porte sur sa surface son propre capteur, un récepteur dit de cellule T qui ne reconnaît qu’un petit morceau d’un certain agent pathogène. Lorsque ce capteur est activé, la cellule T devient un tueur. La cellule infectée est alors tuée et les virus qu’elle contient ne peuvent plus se multiplier.
En se basant sur les cellules T spécifiques du sang, les chercheurs sont maintenant en mesures de déterminer exactement si un virus est présent. Toutefois, la problématique maintient que des techniques complexes rendent l’analyse de risque difficile. Des tests séparés ont donc été exigés pour chaque type de cellule T, ainsi que pour chaque spécificité individuelle, ce qui rend également la prédiction des infections virales difficiles.
Une nouvelle méthode pour détecter les traces d’une infection virale
Afin de traquer les virus plus rapidement et faire une étude de risque plus précisément, les chercheurs ont mis au point une méthode qui permet d’analyser des millions de cellules T en un seul test. Pour cela, ils ont procédé au séquençage l’acide ribonucléique (ARN) dans les échantillons de sang et reconnaître ainsi les récepteurs des cellules T existants, qui sont à leur tour spécifiques à certains morceaux du CMV. Les scientifiques ont notamment utilisé la nouvelle méthode pour identifier 1052 récepteurs de cellules T spécifiques au CMV à partir de huit porteurs de virus sains durant une étude. En mesurant la fréquence de ces séquences dans un second groupe de 352 donneurs, ils ont pu prédire avec une grande précision quels donneurs étaient infectés d’une maladie infectieuse et virale. Ici, la prédiction des infections virales est devenue plus facile. Les résultats seront utilisés pour créer une base de données des récepteurs de cellules T spécifiques aux virus et la méthode, selon les scientifiques, peut être transférée à d’autres virus.
Par ailleurs, la méthode future de diagnostic fournira plus d’informations à moindre coût et se montre donc intéressante pour les cliniques. La recherche scientifique peut donc se concentrer sur la mise au point d’un test qui détermine directement le statut immunitaire contre différents virus en une seule étape.
Un test utile pour la prévention des infections virales
Il existe de nombreuses applications possibles pour réaliser un tel test. Par exemple, il pourrait être utilisé pour une prédiction se focalisant sur les infections virales chez les patients ayant subi une transplantation et chez d’autres personnes immunodéprimées et pour intervenir à temps sur le plan thérapeutique. Les chercheurs y voient d’ailleurs un grand potentiel dans un tel test, par exemple, il pourrait être utilisé pour contrôler le succès des vaccinations. Et à l’avenir, ils pourront même l’utiliser pour mieux étudier les relations et risques entre l’infection virale dans le monde comme la grippe aviaire, le virus Ebola, le virus hépatite, le virus West, le huma herpès virus, les virus grippaux ou encore les maladies auto-immunes ainsi que les allergies.